À quand l’arrêt du numéris et lignes analogiques ? | ADN Entreprise

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    À quand l’arrêt du numéris et lignes analogiques ?


    Les deux décennies passées ont marqué une tournure importante dans le domaine de la technologie et des entreprises. Et au cours de ces dernières années,
    la téléphonie fixe ainsi que l’accès à Internet ont été dépendant du Réseau Téléphonique Commuté (RTC).

    Aujourd’hui, l’évolution de l’ère numérique a complètement changé la donne. Et avec la fibre optique qui fait de plus en plus parler d’elle, nous allons bientôt connaitre l’arrêt définitif des lignes analogiques. Ceci, pour faire place à des solutions Internet innovantes. Décryptage…

    Retour sur le RTC

    Le RTC, communément appelé Réseau Téléphonique Commuté, est le nom qui est attribué aux différentes installations de téléphonie fixe. Les lignes appartenant aux RTC et qui ont accompagné le développement du réseau cuivre en France ont été construites au cours des années 70 et 80. Avant la démocratisation d’Internet, elles ont été mises en place par les PTT et ont ensuite été reprises par France Télécom pour devenir Orange que l’on connaît aujourd’hui.

    Il faut savoir qu’au tout début, le RTC avait été spécifiquement dédié à un usage téléphonique. Ceci implique les communications vocales d’une personne à une autre, au sein d‘une entreprise ou entre particuliers. Le réseau était composé de deux fils de cuivre accessibles dans les logements à partir de la prise en T inversée. C’est ce qui explique pourquoi la ligne RTC est désignée comme étant une ligne fixe. Il faut savoir qu’elle demeure différente des lignes téléphoniques numériques.

    La différence entre ligne analogique et ligne numérique

    La fin du RTC, prévue en 2023, va marquer l’arrêt définitif des lignes téléphoniques classiques. Dans cette lancée, toutes les entreprises et tous les particuliers se doivent de connaître le type d’installation dont ils disposent afin de faciliter les démarches de migration vers l’IP.

    • Les lignes analogiques : dans le domaine de la téléphonie, la ligne analogique est souvent évoquée. Elle correspond à la ligne qui utilise un signal analogique, convertissant ainsi la voix en un signal électrique. C’est de cette manière que la communication vocale entre deux utilisateurs est établie.

    • Les lignes numériques : qui dit ligne numérique, ou numéris, fait référence à ADSL, à Satellite ou encore à Fibre. Comme son nom le laisse transparaître, cette ligne téléphonique utilise un signal numérique qui convertit la voix en une suite chiffrée. C’est de cette façon que la communication est transmise entre les utilisateurs. Il faut savoir que le numéris n’est autre qu’une version évoluée de la téléphonie fixe analogique. Cette solution propose un débit largement supérieur et garantit des services plus riches, pour ne citer que le transfert d’appel.

    L’avènement de la technologie et d’Internet : vers la fin du RTC 

    L’annonce de la fin du RTC a soulevé de nombreuses questions. Mais une chose est sûre : l’ARCEP a pris cette décision suite à l’analyse du fait que les lignes concernées étaient vieillissantes. D’autant plus qu’avec la technologie qui s’est implantée au sein des entreprises, le réseau de téléphonie commuté n’est plus en mesure de répondre aux besoins des salariés. La raison en est que les usages connectés avec l’évolution de la technologie et d’Internet n’ont de cesse de se développer.

    En ce sens, la fin du RTC n’est pas une fin en soit, mais plutôt une opportunité qui ouvre la porte à des solutions IP communes qui font preuve de performance et de fiabilité.

    Les dates qui vont marquer la fin du RTC

    Il faut savoir que l’ARCEP a déjà défini un calendrier pour marquer la fin du RTC. Le processus d’arrêt du réseau a ainsi déjà débuté en 2018 et se poursuit progressivement pour faire place aux solutions IP communes, plus résilientes avec Internet. En 2023, vous pouvez donc vous attendre à un arrêt définitif de la ligne analogique et du numéris dans 6 communes : les communes de Voisins-Le-Bretonneux, Provins, Vivier-au-court, Gernelle, Issancourt-et-Rumel et Vrigne-aux-Bois. Bien d’autres communes suivront dans la foulée.